lundi 11 novembre 2013

SQUARE ABBE DESNOYERS - ORLEANS (Loiret)

Ouvrage imposant,  l'Hôtel Cabu est, comme l'hôtel Groslot, l'oeuvre de Jacques Ier Androuet du Cerceau. Il fut construit pour l'avocat Philippe Cabu en 1548 qui partagea un terrain avec son beau-frère Michel Daneau dont le propre hôtel est mitoyen.
Depuis 1862, ces deux bâtiments sont réunis pour constituer le musée historique et archéologique de l'Orléanais. On appelle parfois abusivement cet hôtel, maison de Diane de Poitiers parce qu'il semble qu'elle y ait séjourné brièvement.

L'hôtel Cabu présente une façade sur cour avec deux avant-corps sur trois niveaux. En revanche, celui de la famille Daneau est construit en briques et très différent de son voisin quoiqu'il se rattache clairement à la Renaissance.







Dans la première cour on découvre des vestiges d'une construction et d'une plaque commémorative en l'honneur d'Henri IV. Dans la seconde des vestiges d'autres constructions ont été entassées à l'abri des intempéries en attendant des jours meilleurs. Le charmant puits de la cour Daneau attire le regard.
                     

De même les décorations sculptées qui ornent les murs de la cour sont remarquables. Un hommage est rendu par une plaque en bas-relief à deux donateurs d'écrits qui constituèrent le premier fonds local de conservation des bibliothèques d'Orléans : l'abbé Edmond Desnoyers et Henri Herluison.










 En face de ce musée, donnant sur le square et la rue Sainte Catherine, on peut découvrir l'hôtel des Créneaux (ou de Carnaux). Construit entre 1445 et 1513, il fut le premier Hôtel-de-Ville d'Orléans et présente une magnifique façade gothique.


 Sur une autre face du square Desnoyers, figurent deux façades de maisons qui furent déplacées durant l'entre-deux-guerres. La maison Sancier et la maison de la Pomme. 
La première présente le monogramme d'Henri IV surmonté de son profil et de la devise "Pax huic domui" signifiant "Paix dans cette demeure".
La deuxième façade, en briques celle-ci, est ornée d'un bas-relief représentant une pomme, qui lui donna son nom.
La première provient du 41, rue du Poirier, la seconde du 43, rue Sainte-Catherine.



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